Des frayeurs pour l'Ecosse, la France et l'Angleterre

L'Ecosse, la France et l'Angleterre ont été accrochées lors de leur entrée en lice dans la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande. Les trois outsiders s'en sont toutefois sortis, s'imposant respectivement face à la Roumanie (34-24), le Japon (47-21) et l'Argentine (13-9).

A qui la plus belle frayeur? Vraisemblablement à l'Ecosse, menée au score (24-21, 67e) face à la Roumanie, et qui a fait la différence grâce à deux essais inscrits dans les cinq dernières minutes par l'ailier Simon Danielli. Pour espérer atteindre les quarts de finale comme lors des six premières éditions du Mondial, les Ecossais devront reconstruire leur pack, désintégré par la mêlée roumaine.

Autre futur adversaire de l'Ecosse dans la poule B, l'Angleterre, finaliste en 2007, a dû attendre un essai de son demi de mêlée remplaçant Ben Youngs (67e) pour prendre l'avantage face à l'Argentine. Au passage, les Anglais ont été victimes de l'inhabituel manque de réussite de leur buteur Jonny Wilkinson, auteur d'un piètre 3 sur 8.

Les Pumas argentins, révélation de la dernière Coupe du monde (3e), ont perdu en cours de match leur ouvreur Felipe Contepomi et leur centre Gonzalo Tiesi. Une éventuelle absence de ces deux joueurs pourrait se révéler préjudiciable dans la course aux quarts de finale.

La France piétine

Enfin, la France a piétiné avant de battre le Japon (47-21). Bafouant leur rugby, les Tricolores n'ont sorti la tête de l'eau que grâce à une pénalité de Dimitri Yachvili à la 67e (28-21), puis en inscrivant trois de leurs six essais durant les dix dernières minutes.

Les Fidji, en revanche, ont tranquillement maîtrisé la Namibie (49-25). Particulièrement en verve, l'ailier Vereniki Goneva s'est fait l'auteur de quatre des six essais de son équipe.

agences/tai