"C'est sûr que ce sera très émouvant de n'être plus en charge du Comité international olympique (CIO) mais je pars sans nostalgie. Je ne m'attache pas au passé, je regarde vers mon avenir", a confié l'ancien chirurgien orthopédique, âgé de 71 ans.
Une partie de son avenir, ce sera d'être membre d'honneur du CIO, ce qui lui permettra de garder un lien avec l'institution et les Jeux Olympiques. Aussi mardi, le jour de l'élection de son successeur, "ce ne sera pas un adieu."
"J'ai fait mon devoir"
Jacques Rogge, qui avait hérité d'une maison olympique au bord de l'explosion il y a 12 ans après le scandale de corruption de Salt Lake City, refuse d'être jugé comme le sauveur: "J'ai fait mon devoir, j'ai fait ce que j'avais à faire. Si cela a bénéficié au CIO, j'en suis ravi, mais me prendre pour un docteur qui fait des miracles, ce n'est pas mon style."
"Je suis un perfectionniste, en tant qu'ancien athlète j'ai toujours essayé de faire de mon mieux, alors tout aurait pu être mieux, mais je suis ravi d'avoir pu dire lors de tous les Jeux auxquels j'ai assisté qu'ils étaient des beaux Jeux. C'est la plus belle récompense que je puisse avoir", a-t-il encore souligné.
agences/scho