Buemi est sans doute la figure marquante de la Formule E. Il a gagné six e-Prix lors des deux premières saisons, contre quatre pour le Brésilien Lucas di Grassi. Le Vaudois a manqué le titre pour un point lors de la première édition en 2014/15, qui avait vu le sacre de Nelson Piquet Jr.
Le pilote vaudois a pris sa revanche lors de la saison numéro deux, décrochant le titre au bout du suspense à Londres début juillet en signant le meilleur tour après avoir été harponné par Lucas di Grassi, son dernier rival pour le titre. Buemi avait ainsi totalisé deux points de plus que le Brésilien, dont l'action avait beaucoup fait jaser.
Si l'on se fie aux résultats des tests préliminaires effectués à Donington, Buemi (Renault e.dams) devrait une fois encore rouler devant. Comme lors des deux saisons précédentes, le team ABT Schaeffler Audi Sport figurera certainement parmi les principaux rivaux de Renault e.dams, double championne du monde par équipes.
ats/adav
Un succès grandissant
Le succès de la Formule E ne se dément pas. Les grands constructeurs s'investissent toujours davantage. Renault est impliqué dès le début, Audi l'est désormais aussi à plein tout comme le nouveau venu Jaguar. Volvo, BMW et même Mercedes envisagent à titre divers de s'engager, directement ou comme partenaire privilégié.
Les Chinois ont eux aussi rejoint le navire. Des investisseurs ont racheté la franchise détenue par l'ancien pilote de F1 Jarno Trulli, rebaptisée Techeetah. Cette équipe, avec Jean-Eric Vergne comme premier pilote ne manque pas d'ambition.