Néanmoins, Mme Antseliovich et d'autres responsables interrogés par le journal ont rejeté la thèse d'un système de dopage instauré par l'Etat russe, assurant au New York Times que les dirigeants russes n'étaient pas impliqués.
Dans son second rapport destiné à l'Agence mondiale antidopage et publié début décembre, le juriste canadien Richard McLaren décrit en des termes accablants un système de dopage d'Etat, ce que la Russie conteste. Le rapport pointe l'existence d'"une conspiration institutionnelle" mise en place avec la participation du ministère des Sports, de l'agence russe antidopage et du laboratoire antidopage de Moscou aux côtés du FSB (services secrets), le tout au bénéfice de plus de 1000 athlètes dans 30 sports.
Le ministre russe des Sports Vitaly Mutko avait déclaré à l'agence TASS le 9 décembre, juste après la publication du rapport, que les accusations de "conspiration institutionnelle" n'étaient pas étayées par des preuves.
ats/alt
La Rusada dément ces informations
La Rusada a rejeté ces affirmations, assurant dans un communiqué que les propos d'Anna Antseliovitch avaient été "déformés et sortis de leur contexte" lors de son interview avec le New York Times. Le Kremlin a pour sa part expliqué vouloir "vérifier la véracité de ces paroles" avant de faire un commentaire, réitérant ses dénégations quant à l'existence d'un système de dopage organisé par les autorités russes.
"Depuis le début, nous avons nié toute implication de l'Etat, des organes ou services gouvernementaux dans le possible dopage des sportifs", a déclaré aux journalistes le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov.