No 13 de la draft 2006, Thabo Sefolosha s'est confié récemment au podcast sud-africain "Fastbreak", comme le révèle la NZZ. Alors qu'il avait refusé d'évoquer ouvertement son retrait des parquets l'automne dernier, il souligne: "La retraite me convient bien. C'est un bon changement de rythme".
Le Veveysan est rentré en Suisse l'an dernier, après avoir refusé de rejoindre la bulle d'Orlando pour conclure la saison de NBA après la pause forcée due au Covid-19. "Je le fais surtout pour ma famille, cela aurait été un sacrifice d'être loin d'elle", avait-il alors confié à Keystone-ATS.
"Nous avions déjà évoqué la retraite avec ma femme en fin de saison dernière, et avions dès lors décidé de rentrer en Suisse. Après 14 ans passés aux Etats-Unis, il était temps de faire un pas en retrait", explique dans le podcast Thabo Sefolosha, qui fêtera ses 36 ans le 2 mai.
ats/bur
Une riche carrière en NBA
Formé à Riviera Basket, révélé à Chalon-sur-Saône et à Biella, Sefolosha avait été repêché en 2006 par Philadelphie qui l'avait tout de suite envoyé à Chicago dans le cadre d'un échange. Après quasiment 3 saisons passées chez les Bulls, il avait rejoint Oklahoma en février 2009. C'est sous le maillot du Thunder, qu'il a porté entre 2009 et 2014 avant de passer par Atlanta (2014-2017), Utah (2017-2019) et Houston (2019/2020), que le Vaudois aura vécu ses plus belles années. Sa solidité défensive était son atout majeur, et il a d'ailleurs fait partie du 2e cinq défensif de la Ligue en 2009/2010.
Une agression qui a tout changé
Sa carrière a été marquée par une agression en 2015. Alors qu'il évoluait sous le maillot d'Atlanta, il avait été victime d'une fracture du péroné lors de son arrestation par la police new-yorkaise à la sortie d'une boîte de nuit. La ville de New York avait accepté 2 ans plus tard d'indemniser Thabo Sefolosha à hauteur de 4 millions de dollars. Le Vaudois, dont la blessure avait nécessité une intervention chirurgicale et plusieurs mois d'immobilisation, avait porté plainte en raison de la violence excessive des 5 policiers. Justice lui a finalement été rendue, même s'il n'aura jamais retrouvé la plénitude de ses moyens.