Robert Sarver, qui a été accusé de comportements racistes, misogynes et sexistes dans une enquête, étayée par les témoignages de plus de 70 employés des Suns, était sous pression de toutes parts. Après l'annonce, LeBron James n'a pas manqué de réagir "Je suis très fier de faire partie d'une ligue engagée dans le progrès !"
Beaucoup de voix - joueurs, officiels, dirigeants, partenaires - s'étaient élevées contre la décision de la NBA. Le vice-président des Suns, Jahm Najafi, qui a également des parts dans le capital de la franchise, avait réclamé le départ de Sarver, tandis que la directrice exécutive du syndicat des joueurs, Tamika Tremaglio, estimait qu'il ne devrait "plus jamais occuper de poste de direction" dans la ligue après sa conduite. Le sponsor PayPal avait même menacé de mettre fin à son partenariat avec la franchise.
afp/pza
Starver exprime ses regrets
Robert Sarver: "Des mots que je regrette profondément éclipsent maintenant près de deux décennies de construction d'organisations qui ont rassemblé les gens - et renforcé la région de Phoenix - grâce au pouvoir unificateur du basket professionnel masculin et féminin".
"Je m'attendais à ce que la suspension d'un an me donne le temps de faire amende honorable et d'éloigner la controverse à mon sujet (...) Mais dans le climat impitoyable qui règne actuellement, il est devenu clair que ce n'est plus possible, que tout le bien que j'ai fait, ou que je pourrais encore faire, est dépassé par des choses que j'ai dites par le passé".