Comme l'avait demandé leur coach Erik Spoelstra la veille - "prenez les tirs et prenez feu!" - les Floridiens ont réussi à trouver la mire, là même où ils avaient péché 3 soirs plus tôt. Ils ont réussi 17 de leurs 35 tentatives à 3 points.
Meilleur marqueur du Heat avec 23 points, Gabe Vincent a montré l'exemple avec un 4/6. Mike Strus, plombé par un 0/9 au 1er match, a planté ses 4 premières banderilles au 1er quart avant certes de manquer les 6 suivantes (14 points).
Miami a pourtant assisté à une démonstration de Nikola Jokic. Ultra-dominant et au sommet de son art, le pivot serbe des Nuggets a réussi 41 points et 11 rebonds. Mais Miami a démarré et fini très fort après avoir survécu à un 2e quart-temps de feu de Denver, qui a alors compté jusqu'à 15 unités d'avance (50-35).
Qu'importe, l'élan fut collectif pour le Heat, où Jimmy Butler a aussi retrouvé des couleurs (21 points, 9 passes décisives) en prenant plus ses responsabilités dans le dernier quart-temps, après que Bam Adebayo a encore été exemplaire (21 points, 9 rebonds).
Une meilleure défense
Plus d'agressivité, plus d'adresse et une meilleure défense aussi, ont mis Miami sur la voie du succès. Car si les joueurs de Spoelstra n'ont pas pu empêcher Jokic de se montrer écrasant, ils ont concentré énormément d'efforts à limiter l'impact de ses coéquipiers.
Jamal Murray a ainsi longtemps fait les frais de la force de dissuasion du Heat, même si ses 10 points dans le "money time" (sur 18 au total, 10 passes) ont fait trembler le Heat. Jusqu'à son shoot au "buzzer" pour tenter d'arracher une prolongation qui n'a finalement pas eu lieu.
agences/tai
NBA, playoffs, finale (04.06)
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