La chasse aux Lions de Genève est ouverte

Il faut remonter à la saison 2010/11 pour trouver trace d'un championnat de LNA à dix équipes. Du côté de la Ligue, on se réjouit de pouvoir proposer cinq matches par soirée. Mieux, parmi ces dix clubs de l'élite, trois viennent de Suisse alémanique. Parents pauvres de la sphère orange, les Alémaniques ont ajouté aux Bâlois de Starwings les Lucernois de Swiss Central Basket et le BC Winterthour en LNA grâce à un tour de promotion "élargi" pour passer de huit à dix clubs.

L'autre changement tient au nombre d'étrangers autorisés. Jusqu'à présent, les clubs avaient le droit d'aligner quatre importés sur le parquet. Dès cette saison, il ne pourra n'y en avoir que trois. Le but de la Ligue est de donner davantage de temps de jeu aux joueurs suisses afin d'augmenter le niveau des équipes nationales.

Un géant grec à Genève

L'augmentation du nombre de formations ne bouleverse cependant pas la hiérarchie. Vainqueurs 4-1 d'Union Neuchâtel en mai dernier, les Lions de Genève se posent en candidats légitimes à leur propre succession. Les intérieurs du championnat risquent d'ailleurs d'avoir pas mal de problèmes à contenir les efforts du nouveau centre d'Ivan Rudez, Andreas Glyniadakis. Car le joueur grec, passé il y a neuf ans par les Seattle SuperSonics en NBA, mesure tout de même 2m16, alors que la plupart des intérieurs en Suisse ne dépasse pas 2m05. Il devrait être parfaitement épauler par Markel Humphrey, le meneur Justin Ingram et Dusan Mladjan, si important la saison dernière.

L'autre finaliste aura davantage de peine à confirmer. L'entraîneur d'Union Neuchâtel, Manu Schmitt, doit composer sans Uliwabo - out pour la saison - et sans Day et Badji, partis au Tessin grossir les rangs d'une équipe de Massagno qui pourrait bien créer la surprise. Si Brian Savoy sait qu'il verra ses responsabilités prendre l'ascenseur, le meneur sait aussi qu'il pourra toujours compter sur Babacar Touré pour faire le ménage dans la raquette.

si/tai