Des bénévoles qui prennent l'échappée avec un jour d'avance

Départ à 08h00 de Neuchâtel pour le véhicule de Claude Jaccard et Christian Déglon. La mission du jour? Jalonner l’étape qui mènera jeudi les coureurs de la boucle romande à Morges, une première dans l’histoire de l’épreuve.

Alors que Claude occupe la place du conducteur, Christian enchaîne les montées et descentes de véhicule afin d’accrocher les flèches sur un lampadaire, un terre-plein ou au-dessus d'un panneau de signalisation routière. La journée sera bien remplie pour les deux Broyards. Le tracé comporte de nombreux ronds-points qui demandent une attention particulière pour indiquer aux participants de la course (caravane du Tour, motards, coureurs, public) la bonne direction à suivre.

"On doit être débrouille"

"En tant que jalonneur, on doit être débrouille. On n'a pas toujours tout avec nous et c'est le système D qui fonctionne", confie Christian Déglon. Il faut savoir se montrer ingénieux lorsque le stock de flèches à disposition diminue plus vite que prévu ou qu'il convient de trouver un autre endroit que celui indiqué dans le "road-book" numérique du Tour de Romandie.

Confectionné avant la course, le document répertorie, photos à l’appui, le moindre hectomètre du parcours avec l’emplacement des flèches souhaité par les organisateurs. Consultable sur une tablette, Christian ne le lâche pas du regard et communique les lieux d’arrêt à son collègue.

Le Locle, Sébastien Schorderet