"La plus grande crainte est la crainte économique, lâche Richard Chassot, invité de Sport Dimanche. On vit du sponsoring. C'est un sport gratuit pour le public. On craint quand même de savoir si on existera encore en 2021. Cela dépendra de l'aide des sponsors, de l'Etat, de la Loterie Romande."
"On n'a pas les réserves nécessaires"
"On a dépensé de l'argent cette année pour préparer l'édition 2020. Forcément, il faut reporter ces coûts à l'année prochaine, explique Richard Chassot. Le Tour de Romandie fait très peu de bénéfices, voire même des déficits certaines années. Cela veut dire qu'on n'a pas les réserves nécessaires. Il faut absolument trouver de l'argent et c'est un des secteurs où il faut être créatif."
Contrairement au Tour de Romandie, le Tour de France a été reprogrammé et devrait se dérouler du 29 août au 20 septembre. Une bonne chose selon Richard Chassot, qui juge la manifestation indispensable. "Cela correspond pour certaines équipes à 60, 70, 80% de visibilité à l'année. Au niveau grand public, c'est quand même le rendez-vous. Si c'est possible de sauver sanitairement quelque chose, tout le monde a envie de sauver le Tour."
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