L'organisation, soumise à un contexte général très particulier aura fort à faire. La question de savoir si cette édition pourra aller jusqu'au bout. "Ce ne sera pas évident car il y a beaucoup de pression du politique, du public, de ceux qui ne sont pas vraiment dans l'organisation d'une course cycliste", a estimé le Fribourgeois de 50 ans
Sportivement, la Grande Boucle ne sera pas comme toutes les autres non plus. "Je pense que le manque de compétitions du printemps va jouer un rôle fondamental. On l'a vu avec le Tour de Lombardie et le Dauphiné: des écarts jamais vus malgré la chaleur du mois d'août", a expliqué Chassot.
"Mais il n'y a pas eu la période habituelle de préparation", a-t-il poursuivi. "La récupération est moins bonne, les reflexes sont moins bons, les équipiers sont peut-être un peu moins forts, en font sans doute un peu moins. On aura beaucoup de surprises au classement général et peut-être aussi à côté à cause du Covid. Je n'espère pas trop pour que l'éthique du sport demeure."
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"On va tout faire pour que ce Tour de Romandie existe en 2021"
"Tout le monde se prépare pour l'année prochaine avec beaucoup d'ambition", a expliqué Richard Chassot au sujet du Tour de Romandie 2021. "En même temps, on est conscient que cela peut très bien ne pas se faire s'il y a une flamblée (ndlr: du virus) au mois d'avril. Donc on travaille au conditionnel tout en étant optimiste. Ce ne sont pas les meilleures conditions dans le monde de l'organisation où il faudrait être totalement optimiste en permanence. Mais on a une certaine expérience et on va tout faire pour que ce Tour de Romandie existe en 2021."