A l'altitude de 1560 mètres, les favoris sont arrivés groupés derrière Alaphilippe qui a sprinté dans les derniers hectomètres, près de 3 minutes après l'arrivée de Lutsenko. L'Espagnol Jesus Herrada a dû se résigner à la deuxième place, à moins d'une minute. Devant le Belge Greg Van Avermaet et l'Américain Neilson Powless, au-delà des deux minutes.
Dans cette étape ensoleillée de 191 kilomètres, un groupe de huit coureurs, formé dès la partie initiale, a compté jusqu'à six minutes et demie d'avance dans la longue traversée de la plaine. Mais il s'est présenté au pied du col de la Lusette avec un avantage réduit à 2 min 40 sec suite à une accélération de l'équipe Ineos du tenant du titre, Egan Bernal.
Sur les pentes de ce col cévenol inédit, aux 11,7 kilomètres présentant des passages raides, la formation britannique a ensuite adopté un rythme beaucoup moins soutenu, avec l'assentiment de ses rivales. Pour le gain de l'étape, Lutsenko a distancé son dernier compagnon, le prometteur Neilson Powless (24 ans), à 4 kilomètres du sommet de la Lusette, à moins de 16 kilomètres de la ligne.
afp/bur
Retour dans la plaine
Le Tour revient dans la plaine, vendredi, pour sa 7e étape longue de 168 kilomètres entre Millau et Lavaur propice à un sprint massif. Du départ donné sous le spectaculaire viaduc de Millau à l'arrivée jugée au bout d'une longue ligne droite (2 km dont 450 m à vue), la route de la course épouse les vallonnements du Sud-Aveyron et du Tarn avant de retrouver des routes planes dans ses 50 derniers km. La principale difficulté, le col de Peyronnenc (14,5 km à 3,9 %) situé avant la mi-parcours, n'affiche rien de rédhibitoire pour les sprinteurs intéressés par le gain de l'étape.