Si proche Marc Hirschi. Si proche d'inscrire son nom au palmarès du Tour. Mais la 61e victoire helvétique attendra encore un moment. La faute à quelques kilomètres de trop dans une étape de montagne où les favoris ont décidé de s'expliquer.
Parti très tôt, le protégé de Fabian Cancellara (toujours dernier vainqueur d'étape sur le Tour lors du prologue du Tour 2012) a fait un sacré numéro. Seulement dans la montée du col de Marie Blanque (1re catégorie), la Jumbo-Visma a durci le ton et l'écart d'Hirschi a fondu. Avec une vingtaine de secondes d'avance au sommet, le champion du monde M23 en 2018 a effectué une descente de toute beauté. Sans succès, puisqu'il s'est fait reprendre à 1,6 km de l'arrivée.
Plutôt que d'abdiquer en laissant les costauds s'expliquer, le coureur de la Sunweb a lancé le sprint de loin pour finalement voir les deux Slovènes lui passer devant. Deuxième derrière Alaphilippe lors de la deuxième étape, le Bernois s'adjuge un nouveau podium à seulement 22 ans.
Roglic (Jumbo-Visma) a peut-être laissé l'étape à son compatriote, il a surtout dépossédé le Britannique Adam Yates du maillot jaune de leader et compte 21 secondes d'avance sur Bernal.
ats/ami
"ça ne tenait à rien"
Je voulais aller dans l'échappée puis je me suis dit que j'allais faire ma propre course. Je suis triste parce que ça ne tenait à rien dans le final. On m'a conseillé d'attendre les poursuivants parce que je ne suis pas mauvais au sprint. J'espérais pouvoir l'emporter mais finalement je n'ai pas réussi, a concédé le Bernois à la fin de l'étape
Premier jour de repos lundi
Après l'arrivée, les coureurs du Tour ont rejoint les bus de leurs équipes respectives pour le long transfert, à peu près 430 kilomètres, conduisant des Pyrénées-Atlantiques au département de la Charente-Maritime. Au programme de la première journée de repos de ce Tour, tests PCR (rhino-pharyngé) pour déceler d'éventuels cas positifs au Covid-19 et récupération avant la deuxième semaine de course.