Le directeur du Tour, qui sera remplacé sur l'épreuve par François Lemarchand, reprendra sa place après la seconde journée de repos, lundi prochain, en Isère. "Je sors du Tour pour huit jours", a déclaré à l'AFP Christian Prudhomme, qui est asymptomatique. "Je vais faire comme n'importe quel salarié français dans ce genre de cas".
Quatre membres d'équipes recalés
Si aucun cas positif n'a été détecté dans le peloton, quatre personnes, membres de l'encadrement de quatre équipes différentes (Cofidis, AG2R La Mondiale, Ineos, Mitchelton), ont été recalées et ont dû quitter la "bulle course". Mais aucune formation n'a présenté plus d'un cas positif, ce qui n'entraîne donc aucune exclusion collective.
En revanche, les quatre équipes, qui ont pour leaders le vainqueur sortant Egan Bernal (Ineos), l'ex-maillot jaune Adam Yates (Mitchelton) et les deux premiers Français au classement, Guillaume Martin (Cofidis) et Romain Bardet (AG2R La Mondiale), se retrouvent sous une menace directe. Un deuxième cas décelé dans leur formation dans les sept jours, si des symptômes apparaissent, et l'équipe serait exclue!
ats/alt
"Je vais regarder le Tour à la télévision"
"Les coureurs vivent comme des moines-soldats, ce qui n'est pas mon cas", a estimé le directeur du Tour, qui n'est évidemment pas venu au village-départ du Tour à l'île d'Oléron. De par ses fonctions, Christian Prudhomme multiplie les rencontres avec les invités ou les élus, ainsi que les obligations protocolaires. "C'est pour cette raison que je n'appartiens pas à la 'bulle course' et n'ai pas de contacts avec les coureurs", a-t-il expliqué. "Je vais regarder le Tour à la télévision, ce qui ne m'est pas arrivé depuis quinze ans", a commenté Christian Prudhomme, seul aux commandes de la plus grande course du monde depuis 2007.