Simon Pellaud: "Le cyclisme c'est bien plus qu'un mal de jambes, un palmarès et un salaire"

RTSsport a rencontré Simon Pellaud chez lui sur les hauteurs de Martigny, une semaine avant le coup d'envoi de la Boucle romande. Sans détour, il a accepté de parler de sa passion débordante - "le cyclisme est une école de vie, un sport fantastique mais ingrat car chaque écart se paie cash" - , de son fan-club qui lui verse chaque mois entre 1'000 et 1'500 francs, mais également de ses doutes, de ses frustrations, de dopage et de son état d'esprit qui l'aide à avancer dans la vie.

"Le cyclisme c'est beaucoup plus qu'un mal de jambes, un palmarès et un salaire à la fin du mois", résume  Simon Pellaud qui vit son rêve de cycliste en étant "100% dans le respect des règles" de son "éthique".

Jouer sa carte sur au moins une étape

Simon Pellaud s'apprête à s’élancer sur le 2e Tour de Romandie de sa carrière. Vainqueur du classement de la montagne en 2019, le Valaisan espère à nouveau se mettre en évidence. "Cette année, c'est plus difficile puisque j'ai appris ma participation il y a une dizaine de jours en lien avec l'annonce de la présence de l'équipe de Suisse", précise-t-il. "Je vais voir au jour le jour mais l'objectif est de se démarquer au moins sur une des quatre étapes en ligne".

Aigle-Martigny dans un coin de la tête

Avec le parcours de cette 74e édition du TdR, Simon Pellaud aura l'occasion d’évoluer sur ses routes d’entraînement au cours des étapes Aigle-Martigny et Sion-Thyon. De quoi donner des idées au cycliste établi à Chemin-Dessus, village situé à quelques kilomètres de la cité d'Octodure. "L'étape de Thyon, elle ne me titille pas vraiment (sourire). L'étape de Martigny est jolie, même si ce sera compliqué d’éviter une arrivée au sprint ce jour-là (mercredi). Je suis allé faire des repérages. Comme cette étape est sur mes terres, elle est celle qui m'attire le plus".

Chemin-Dessus, Sébastien Schorderet et Miguel Bao