Le journaliste et écrivain Pierre Carrey, auteur du livre "Giro" précise pourquoi le cette course est aussi difficile.
Mais à force de vouloir rendre la course spectaculaire, les organisateurs sont allés très, trop loin.
Cette course à la démesure, Danilo Wyss l'a vécue lors de ses 7 participations au Tour d'Italie. Pour lui, par rapport au Tour de France, le Giro est souvent marqué par des conditions météorologiques folles.
Ces conditions ne sont pas dues à l'altitude ou une situation géographique particulière mais bien à la période de l'année durant laquelle se déroule le Giro. Pierre Carrey y trouve d'ailleurs des similitudes avec … le Tour de Romandie.
Une course unique, mais alors pourquoi est-elle moins médiatisée, moins suivie que le Tour de France? Sportivement également, le Giro dépasse régulièrement l'intensité du Tour. Est-ce une impression pour nous, francophones, ou une réalité?
Dans l'histoire du cyclisme, ils ne sont que 16 à avoir remporté le Giro et le Tour de France et très peu lors de la même saison. Pour Pierre Carrey, le Giro ne s'ouvre pas à tous.
Avec cinq sacres, Alfredo Binda, Fausto Coppi et Eddy Merckx sont les trois cyclistes les plus titrés sur le Giro. Mais les deux Italiens ont triomphé à une époque bien différente, où l'on ne concevait que difficilement une victoire d'un coureur étranger et où l'on allait jusqu'à adapter la course et le règlement pour s'en prémunir. Ce qui relève encore les 5 succès d’Eddy Merckx, prouvant qu'il était bien un coureur exceptionnel.
Patrick Délétroz, bao
Avec 6 Suisses
Six Suisses prendront le départ samedi à Turin. Le grimpeur valaisan Sébastien Reichenbach (Groupama-FDJ) aura carte blanche en l'absence de son leader habituel Thibaut Pinot, tout comme son équipier Matteo Badilatti. Simon Pellaud (Androni Giocattoli), Mauro Schmid, Kilian Frankiny (tous deux chez Qhubeka) et Gino Mäder sont avant tout là pour jouer les équipiers.