Après Gino Mäder vainqueur de la 6e étape et Simon Pellaud plusieurs fois à l'attaque, un autre Suisse s'est illustré lors de cette étape de 162 km. Mauro Schmid (21 ans) s'est en effet glissé parmi l'échappée du jour, qui a compté jusqu'à 14'30 d'avance.
A un peu moins de 10 km du but, le Zurichois est resté seul devant avec l'Italien Alessandro Covi. Il a réussi à s'imposer au sprint pour fêter un succès inattendu. "C'est de la folie! Je n'arrive pas à y croire", a commenté Schmid, visiblement ému, au micro de la RAI.
Evenepoel en difficulté
Sur les routes en terre utilisées lors des Strade Bianche, le Belge Remco Evenepoel a perdu plus de 2 minutes sur Bernal. Le jeune prodige a peiné notamment lors des descentes sur les tracés non asphaltés. Il a peut-être pensé à sa terrible chute du Tour de Lombardie l'été dernier.
Impressionnant, Bernal a pris du temps à tous ses rivaux. Il possède désormais 45'' d'avance sur le Russe Aleksander Vlasov et 1'12 sur l'Italien Damiano Caruso. Evenepoal recule au 7e rang à 2'22.
ats/btro
Schmid avait ciblé cette étape
"Je ne m'attendais pas à participer à un grand tour cette année, mais l'équipe a cru en moi. Dès que j'ai été sélectionné, j'ai ciblé l'étape d'aujourd'hui en raison de mon passé de VTT", a déclaré le lauréat du jour.
"J'ai été surpris de la facilité avec laquelle nous avons pu entrer dans l'échappée et de la rapidité avec laquelle nous avons pris du temps sur le peloton. A l'approche de la fin, je voyais que tout le monde souffrait et j'ai arrêté de passer les relais. A 50 mètres de l'arrivée, j'ai réalisé que j'allais gagner. C'est incroyable!", a ajouté Mauro Schmid.
Evenepoel avait les jambes vides
Remco Evenepoel a déclaré avoir beaucoup souffert dans la 11e étape du Giro: "ce n'était pas le meilleur jour pour moi. J'ai souffert beaucoup sur le 2e puis le 3e secteur. J'avais l'impression que les jambes étaient assez vides. C'est pourquoi j'étais en dernière position. Je n'ai pas pu suivre". Le Belge de 21 ans a connu près de 9 mois d'arrêt suite à sa chute du Tour de Lombardie 2020. "C'est la façon dont mon corps a réagi après 11 jours de course et tant de temps sans courir".