Sous la pluie incessante, le Colombien, qui a attaqué à 22 km de l'arrivée, a devancé de 27'' le Français Romain Bardet et l'Italien Damiano Caruso.
Deux des principaux adversaires du maillot rose, le Russe Aleksandr Vlasov (7e) et le Britannique Simon Yates (11e) ont concédé plus de 2' sur la ligne. Au classement général, Bernal compte désormais 2'24'' d'avance sur Caruso et 3'40'' sur le Britannique Hugh Carthy.
Une étape-reine tronquée
Les cols de la Fedaia et du Pordoi avaient été supprimés du tracé de l'étape avant le départ en raison du risque de neige alors que la majorité des coureurs semblait prête à affronter les conditions difficiles.
Le meilleur Suisse est le Haut-Valaisan Kilian Frankiny, arrivé 29e à 11'48''. Le Valaisan Sébastien Reichenbach a abandonné en cours d'étape en raison d'un traumatisme au genou. Mardi, le peloton bénéficiera d'un deuxième jour de repos.
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agences/btro
Egan Bernal aux anges
Egan Bernal s'est dit pour le moins ravi de son avance conséquente au général: "cela permet de gérer si je dois connaître une journée difficile", a-t-il apprécié. "C'est une grande victoire. Je voulais faire quelque chose de spécial, montrer que je suis de retour et l'équipe aussi", a souligné le Colombien, visiblement heureux. "Elle croit en moi et j'ai prouvé qu'elle pouvait compter sur moi".
Romain Bardet satisfait de sa performance
Le Français Romain Bardet, 2e de l'étape et 7e au général, était content d'être le seul à avoir plus ou moins résisté au maillot rose: "Bernal était à nouveau le plus fort. Les EF ont mis un gros tempo, après ça a temporisé puis Bernal est parti. Je n'ai pas pu le suivre longtemps. Je suis monté à mon rythme et j'ai repris Caruso dans la descente. C'était dur mais ça fait du bien! Depuis 2018 j'ai eu des hauts et des bas. Cela fait plaisir d'avoir de bonnes sensations."