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Comportement suspect d'Armstrong lors d'un contrôle

Le Texan a-t-il enfreint le code antidopage?
Le Texan a-t-il enfreint le code antidopage?
Lance Armstrong, objet d'un contrôle inopiné après un entraînement vers la Côte d'Azur, aurait à cette occasion eu un comportement suspect. C'est en tous les cas ce qu'affirme le médecin-préleveur chargé de l'opération.

L'Américain Lance Armstrong, septuple vainqueur du Tour de
France, a eu un comportement tel lors d'un contrôle antidopage
inopiné sur la Côte d'Azur le 17 mars que le médecin-préleveur a
rédigé un rapport, a indiqué l'Agence française de lutte contre le
dopage (AFLD). Sans préciser la nature de ce comportement, le
président de l'AFLD, Pierre Bordry, a expliqué qu'il avait transmis
ce rapport à l'UCI et à l'Agence mondiale antidopage (AMA) le 30
mars.



Informée de la présence d'Armstrong sur la Côte d'Azur, l'AFLD
avait envoyé un médecin-préleveur effectuer un contrôle inopiné le
17 mars à Saint-Jean-Cap-Ferrat après l'entraînement du coureur
texan. Il avait collecté un échantillon d'urine, de sang et de
cheveux. Selon l'AFLD, ce préleveur avait averti Lance Armstrong
qu'il ferait un rapport sur son attitude.



«L'UCI n'est pas compétente pour juger ce cas. Comme il s'agit
d'un contrôle hors compétition diligenté par une agence nationale,
c'est elle qui est compétente
», a déclaré le chef de presse de
la fédération, Enrico Carpani. L'AFLD attend une réponse de la
fédération cycliste internationale avant d'examiner éventuellement
si l'attitude du coureur constitue ou non une infraction au code
mondial antidopage.



agences/tai

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Réaction de l'intéressé

"Je n'ai pas tenté de me soustraire ou de retarder le contrôle ce jour-là. Je revenais simplement d'une journée d'entraînement, je n'étais pas sûr de qui était ce Français à ma porte, et dès que l'UCI m'a confirmé qu'il était bien autorisé à réaliser un contrôle, je l'ai laissé prendre tous les échantillons qu'il réclamait".

"Je trouve incroyable d'avoir été testé 24 fois sans incident et que le premier test fait en France donne lieu à d'outrageuses accusations et des fuites négatives dans la presse", a estimé Armstrong, qui y voit "juste un autre exemple de la conduite inappropriée des organisations françaises antidopage. Je suis désolé qu'elles soient déçues que tous les contrôles soient négatifs, mais je n'utilise pas de produits ou substances interdites".

afp