Attention aux défaillances: au lendemain de la journée de transfert depuis la Hongrie, le risque existe pour les favoris sur les pentes de l'Etna, montée finale et attendue de la 4e étape. Pour rejoindre le refuge Sapienza, à 1892 mètres d'altitude, la route grimpe sur 22,8 kilomètres à partir de Biancavilla, sur une pente moyenne de 5,9% à travers les champs de lave noire.
L'étape, longue de 172 kilomètres, emprunte une route rarement utilisée par le Giro. Mais l'Etna, longtemps oublié par la course rose, est devenu un classique de l'époque récente.
Les sprinteurs en action mercredi et jeudi
Après 2 journées favorables aux sprinteurs, surtout la seconde (jeudi à Scalea, en Calabre), les grimpeurs ou baroudeurs retrouvent un terrain favorable entre Diamante et Potenza.
Avec une succession de montées (4 sont répertoriées) et descentes sur un parcours exigeant de 196 kilomètres qui traverse la province du Basilicate, l'une des plus déshéritées de la péninsule. L'arrivée est jugée en ville, en haut d'un petit mur de 350 mètres (à 8%) idéal pour les puncheurs du peloton.
afp/btro
Un week-end de feu
L'étape de samedi, tracée en partie sous la forme d'un circuit à proximité de Naples, passe par les Champs Phlégréens, une zone volcanique à l'activité surveillée, et se termine sur le littoral de la grande cité portuaire.
Dimanche, du départ donné dans l'ancienne cité romaine d'Isernia à l'arrivée jugée au sommet du Blockhaus (1665 m), le parcours de 191 kilomètres promet d'être éprouvant. Trois ascensions figurent dans les 40 premiers kilomètres et le Blockhaus est grimpé à 2 reprises, la 1re fois jusqu'au passo Lanciano (10,3 km à 7,6%), la seconde fois après une petite boucle sur la totalité de la montée et sur une route différente (13,6 km à 8,4%).