Richard Carapaz possède de nombreux atouts. L'expérience de la victoire d'abord, puisque le champion olympique de Tokyo a déjà remporté le Giro en 2019, sous les couleurs de l'équipe Movistar qu'il a quittée ensuite pour Ineos. La robustesse ensuite. Imperméable à la pression et aux conditions météo, la "Locomotive de Carchi", sa région d'Equateur présente des garanties rassurantes pour sa formation. "Je me sens encore mieux qu'en 2019", a affirmé l'Equatorien. "Je me suis vraiment concentré pour être fort en montagne. Cette semaine sera sûrement difficile mais nous sommes prêts".
La montée en puissance de Hindley
Vainqueur au Blockhaus, l'Australien Jai Hindley a impressionné dans l'étape de Turin par son aisance et sa fraîcheur. Pointé à 7 secondes de Carapaz, il a l'expérience du Giro 2020, quand il il avait perdu le maillot rose lors du contre-la-montre le dernier jour. En sa faveur, Hindley a aussi le soutien d'une équipe performante, jusqu'à présent plus consistante que l'UAE d'Almeida et la Bahrein de Landa. Même si le Portugais a pour lui l'avantage du contre-la-montre final à Vérone et Landa ses qualités de montagnard.
Dans ce Giro usant, de l'aveu de Carapaz, l'accumulation de la fatigue représente un facteur essentiel. D'autant que les prévisions météo annoncent la pluie pour le final de la 16e étape menant à Aprica, avec l'hypothèse que les cartes soient rebattues à 5 jours de l'arrivée.
agences/bur