Mauro Schmid termine 2e de la 19e étape, Carapaz reste en rose

Mauro Schmid n'a pas hésité à cacher sa frustration à l'issue de l'étape. "Je ne suis pas content car, à mon sens, ce n'était pas un sprint fair-play, j'ai failli tomber dans le dernier virage. Il (Bouwman) savait qu'il était moins rapide et il m'a enfermé. Je ne pouvais rien faire. Je pense que je pouvais gagner aujourd'hui. Je remercie mon équipe, surtout Davide Ballerini. C'est grâce à lui que nous avons pu creuser un écart suffisant".

Koen Bouwman s'est imposé au sanctuaire de Castelmonte près de Cividale dans le Frioul. Il a devancé ses 4 compagnons d'échappée dans un final heurté en raison d'un "tout droit" pour 2 coureurs (Vendrame, Valter) dans le dernier virage. Bouwman, qui a assuré son maillot de meilleur grimpeur, a devancé au terme des 178 km Mauro Schmid (22 ans/Quick-Step) et l'Italien Alessandro Tonelli.

Deuxième succès pour Bouwman

L'échappée, forte de 12 coureurs, a abordé la principale montée du jour, le Kolovrat, avec plus de 9 minutes d'avance sur le peloton. Les 4 rescapés (Bouwman, Schmid, Tonelli, Valter) n'ont perdu qu'un peu plus d'une minute dans cette ascension située près de Caporetto.

L'avantage a grandi quand l'équipe Bora de l'Australien Jai Hindley a cessé de mener, mais s'est réduit dans la montée finale. Carapaz a démarré à plusieurs reprises sans parvenir à décrocher Hindley. L'Espagnol Mikel Landa, 3e du classement, a tenté lui aussi sans plus de réussite. Bouwman (28 ans) a gagné pour la 2e fois dans ce Giro après son succès acquis à Potenza dans la 7e étape.

Samedi, la 20e étape, la dernière de montagne, comporte 3 grandes ascensions des Dolomites avec 3 cols historiques: le San Pellegrino, le Pordoi pour le point le plus haut atteint par cette édition à 2'239 mètres d'altitude et le Fedaia en conclusion.

agences/bur