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De nouvelles analyses positives pénaliseraient Floyd Landis

Floyd Landis, accusé de dopage après son succès au TdF
Floyd Landis devra faire face à ces nouvelles accusations
A la demande de l'agence antidopage américaine, des échantillons B des urines du vainqueur du Tour de France ont été analysés par IRMS et selon "L'Equipe" seraient positifs.

Des échantillons B appartenant à l'Américain Floyd Landis,
datant du Tour de France cycliste 2006 et testés à la demande de
l'agence antidopage américaine (USADA), se sont révélés positifs à
la testostérone a annoncé lundi le site du quotidien L'Equipe.

Sept prélèvements à l'étude

Pour sa part, Pierre Bordry, président de l'Agence française de
lutte contre le dopage (AFLD) a confirmé que les analyses, entamées
le 16 avril au laboratoire national de lutte contre le dopage
(LNDD) de Châtenay Malabry, près de Paris, étaient terminées mais
que leur résultat n'était pas connu.



Les sept prélèvements du cycliste, marqués seulement par un numéro
comme c'est l'usage, ont en effet été analysés en même temps que
d'autres échantillons anonymes et ne sont donc pas identifiables, a
expliqué M. Bordry dont les services doivent maintenant transmettre
le rapport à l'USADA.

Réaction sur la procédure

Selon le site du quotidien sportif français pourtant, les
analyses ont mis au jour "à plusieurs reprises" la présence de
testostérone exogène dans ces échantillons B. Deux experts mandatés
par l'USADA et deux témoins envoyés par le camp Landis ont assisté
aux analyses.



Fidèles à leur habitude, les défenseurs de l'Américain ont
immédiatement réagi, soulevant des objections sur la forme de la
procédure. "Sur l'ordre de l'USADA, Paul Scott, expert de Landis,
s'est vu interdire l'accès du LNDD", écrit ainsi Michael Henson, le
porte-parole du coureur, dans un communiqué. "Ainsi, l'analyse de
deux échantillons a été réalisée sans représentant de Landis. Ce
comportement constitue une violation de (ses) droits et jette une
ombre sérieuse sur l'intégrité d'une procédure déjà douteuse."

Une méthode d'analyse plus précise

L'USADA, engluée dans une procédure interminable avec Landis,
contrôlé positif à la testostérone lors de la 17e étape du Tour
2006 qu'il a remporté, avait pris une décision inédite fin mars:
faire tester rétrospectivement, par spectrométrie de masse (IRMS),
les sept échantillons d'urine dont les partie A s'étaient avérées
négatives avec une méthode d'analyse moins précise, le rapport
testostérone sur épitestostérone.



Landis, qui a notamment bâti sa défense sur l'incompétence
présumée du LNDD, est convoqué le 14 mai par l'USADA. Il risque
deux ans de suspension.



Avec AFP/jbf

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