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Rabobank savait que Rasmussen avait été averti

Rasmussen s'est soustrait plusieurs fois à des tests inopinés
Rasmussen s'est soustrait plusieurs fois à des tests inopinés
Affaire Rasmussen suite et probablement pas fin. Rabobank, employeur de l'actuel maillot jaune du Tour de France, savait que son coureur avait été averti par l'UCI.

La Rabobank était au courant, avant le départ de la Grande
Boucle, des avertissements reçus par Michael Rasmussen. Le
président de la fédération danoise (DCU) Jesper Worre a affirmé en
avoir informé personnellement Theo De Rooy, manager de l'équipe
hollandaise.



"Je lui ai parlé et il avait les e-mails devant lui," a détaillé
Jesper Worre. "Je ne comprends pas pourquoi Rasmussen n'a pas été
suspendu. Cela n'est pas notre boulot. Nous pouvions seulement
refuser de le sélectionner (ndlr: pour les Championnats du monde de
Stuttgart et les Jeux Olympiques de Pékin)".



L'actuel porteur du maillot jaune du Tour de France a été averti à
deux reprises par l'UCI, l'an dernier puis le 29 juin. Rasmussen a
également reçu deux avertissements de l'Agence danoise antidopage
(ADD) pour des manquements le 6 avril et le 21 juin 2007.

Rasmussen: "erreurs administratives"

La fédération danoise avait récemment
décidé de ne pas sélectionner le coureur danois pour les prochains
Mondiaux de Stuttgart en septembre, ni pour les Jeux olympiques de
Pékin en 2008. Cette décision avait été prise après l'avertissement
du 21 juin, mais elle n'avait été rendue publique que trois
semaines plus tard, en plein Tour de France dont Rasmussen est
l'actuel leader.



De son côté, le coureur danois a reconnu avoir été averti à deux
reprises par l'UCI et a admis qu'il était responsable de ce qu'il a
qualifié "d'erreurs administratives".

.

Selon les règlements de l'UCI, trois avertissements sur une
période de 18 mois pour absence lors de contrôles inopinés sont
passibles d'une suspension de deux années. L'UCI a également fait
savoir que si Rasmussen manque à nouveau un contrôle, son absence
sera considérée comme un contrôle positif.



afp/bao

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Sept équipes pour un cyclisme "crédible"

Sept équipes, les six françaises qui participent au Tour de France et l'allemande Gerolsteiner, se sont engagées dans un "Mouvement pour un cyclisme crédible" sur la base d'une "transparence totale", y compris sur les autorisations d'usage thérapeutique.

Les responsables des sept formations, en lice dans le Tour de France, se sont réunis mardi à Pau, à l'occasion de la seconde journée de repos, pour fonder cette nouvelle association. Un catalogue de mesures "pour assurer la crédibilité du cyclisme" a été d'ores et déjà défini entre ces dirigeants d'équipes qui ont souligné qu'aucun de leurs coureurs du Tour n'avait d'autorisations d'usage thérapeutique pour recevoir des infiltrations intra-articulaires aux corticoïdes.

Parmi les mesures adoptées figure notamment la mise en arrêt de travail pendant quinze jours d'un coureur qui doit subir une infiltration de corticoïdes.

Sinkewitz prêt à se défendre
Patrik Sinkewitz, testé positif le 8 juin et qui a abandonné le 15 juillet dans le Tour de France après avoir percuté un spectateur, est déterminé à se défendre, a affirmé son avocat.

L'Allemand, qui a quitté dimanche l'hôpital de Hambourg où il a été opéré
après sa chute dans le Tour de France, a été suspendu par sa formation T-Mobile après l'annonce du test. Le résultat de la contre-expertise ne devrait pas être connu avant le 28 juillet.

L'analyse de l'échantillon A aurait révélé un rapport testostérone / épitestostérone à 24/1 alors qu'un échantillon est déclaré positif à partir de 4/1.