"Les circonstances de cette chute sont inacceptables. Elle n'a pas été provoquée par le mauvais état de la route ou une sécurité défaillante mais à cause du comportement d'un coureur. Je n'ai pas d'yeux dans le dos, sinon j'aurais laissé la place. Wright est venu de derrière et m'a arraché le guidon des mains sans que je puisse réagir", a dénoncé Roglic sur le site de son équipe Jumbo-Visma. Le Slovène, qui visait une 4e victoire de suite sur la Vuelta, a violemment chuté mardi à moins de 100 mètres de l'arrivée.
En sang, la peau arrachée à plusieurs endroits, Roglic est resté un long moment assis, hagard. Même s'il ne souffre d'aucune fracture, il n'a pas pris le départ de l'étape suivante le lendemain. Les images ne montrent pas clairement ce qui s'est passé pendant le sprint.
Quatrième de l'étape, l'Anglais Fred Wright (Bahrain) a assuré après la course qu'il n'avait pas compris ce qu'il s'était passé et qu'il n'y avait en tous cas "rien de délibéré" de sa part.
afp/bao
"Ces choses ne devraient pas arriver"
"Ce n'était pas okay", a estimé Roglic vendredi. "Ces choses ne devraient pas arriver. Les gens passent à autre chose comme si de rien n'était. Mais pas moi. Je ne veux pas que ça continue ainsi dans notre sport et je veux que ce soit clair", a ajouté le champion olympique du contre-la-montre qui se sent "légèrement mieux" mais ne sait pas encore s'il pourra recourir en course cette année.