Partir au moins 1 semaine à plus de 15'000 km, encaisser le voyage en avion, le décalage horaire et un changement de saison -c'est le printemps en Australie- est au-delà des forces de nombreux coureurs, dont les stars danoises Jonas Vingegaard, récent lauréat du Tour de France et Mads Pedersen, champion du monde 2019.
"C'est un déplacement très coûteux en énergie à ce moment-là de l'année, et avec un tel décalage horaire", commente de son côté Benoît Cosnefroy, récent vainqueur du GP Québec.
De plus, avion, hébergement, personnel: le déplacement coûte une fortune que certaines nations sont incapables de mettre sur la table. Des pays comme l'Irlande et... la Nouvelle-Zélande, pays voisin, mais dont la plupart des coureurs sont basés en Europe, ont tout simplement annulé leur participation.
"Cyclisme Canada n'a pas les moyens de payer pour envoyer les athlètes. Donc, c'est entièrement à nos frais. Moi, ça ne m'intéresse pas", a commenté Hugo Houle, vainqueur d'une étape sur le dernier Tour de France.
afp/pza
Des coureurs retenus par leur équipe
Ces Mondiaux arrivent au bout d'une saison d'autant plus harassante que plusieurs équipes luttent pour leur survie dans le World Tour.
Cet enjeu crucial a poussé plusieurs équipes à retenir leurs coureurs pour les aligner sur le maximum de courses en Europe dans le but de marquer des points UCI.