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Cancellara vise la victoire à Paris-Roubaix dimanche

Les secteurs pavés ont dû subir quelques aménagements.
Les secteurs pavés ont dû subir quelques aménagements.
Fabian Cancellara s'élancera dimanche dans le 106e Paris Roubaix avec l'étiquette de favori. Vainqueur en 2006, le Bernois de la CSC a confié qu'il avait "un bon feeling".

"Je suis naturellement ici pour gagner", a lâché le gagnant de
Milan-San Remo en ouverture de saison. «Si j'ai de bonnes jambes,
une victoire est possible". Un seul coureur a jusqu'ici réussi à
épingler la même année les classiques française et italienne. Il
s'agit du Belge Cyrille van Houwaert, il y a exactement 100
ans.



Pour Cancellara, l'Américain George Hincapie sera l'homme à
surveiller. "Hincapie m'a fait dernièrement une forte impression,
même si ses résultats ne sont pas encore à l'hauteur", a noté le
coureur d'Ittigen, qui, outre sa victoire en 2006, a terminé 4e en
2004 et 19e l'an passé.

Confiance retrouvée

Egalement favori lors du Tour des Flandres la semaine dernière,
Cancellara avait alors flanché. "Après 70 kilomètres déjà, j'étais
vidé. Mes muscles ne répondaient pas. Mentalement, je n'étais pas
non plus dans des conditions optimales pour une telle course", a
expliqué celui qui avait échoué au 23e rang, à 21" du gagnant Stijn
Devolder.



Cancellara a ajouté qu'il était parvenu à recharger ses batteries
durant la semaine. La course Gand-Wevelgen, disputée mercredi, lui
a aussi permis de reprendre confiance. "Lors de cette épreuve,
j'avais de bonnes sensations. Cela m'a permis de me recanaliser
après la déception du Tour des Flandres", a ajouté
"Spartacus".



Dimanche, Cancellara pourra aussi compter sur les autres membres
de la CSC dans une épreuve où le travail d'équipe est primordial.
"Nous pouvons gagner Paris-Roubaix de plusieurs façons. Nous allons
abattre plusieurs cartes", a-t-il relevé. L'autre homme fort de
Bjarne Riis sera l'Australien Stuart O'Grady, tenant du titre dans
le Nord.



si/alt

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Plus de 50 km de pavés

En plus d'Hincapie, Cancellara devra se méfier du double vainqueur belge Tom Boonen et de l'Espagnol Juan Antonio Flecha (aucun Ibérique ne s'est encore imposé à Roubaix). L'adversaire le plus sournois reste toutefois les pavés, surlesquels les chutes sont fréquentes et les crevaisons régulières.

Sur les 259,5km que compte la course, 52,8km (répartis en 28 secteurs) sont pavés. Pour ne rien arranger, les prévisions météorologiques font état de pluie dimanche sur le parcours de la "Reine des Classiques".