La dernière longue ascension aurait pu devenir le théâtre d'une première grande explication entre les favoris. Mais, la faute notamment à un vent de face soufflant fort, il ne s'est rien passé dans le peloton et les gros bras sont arrivés groupés, à plus de 3 minutes de vainqueur. "Je m'attendais à des attaques. Ce scénario m'avantage. Je suis heureux d'être encore en rose ce soir", a soufflé le Norvégien Andreas Leknessund qui conserve la tête du général avec 28 secondes d'avance sur le Belge Remco Evenepoel.
Partis dès le départ
Le spectacle était ailleurs, sous forme d'une échappée de sans-grade, 3 coureurs ne comptant pas la moindre victoire à leur palmarès, habitués à travailler dans l'ombre pour leurs leaders. Davide Bais, son compatriote Simone Petilli et le Tchèque Karel Vacek sont partis quasiment dès le départ pour prendre jusqu'à 13 minutes d'avance sur le peloton et en garder 3 à l'arrivée. En haut de Gran Sasso, à 2130m, Bais s'est montré le plus malin pour surprendre Petilli et Vacek.
"Je n'étais pas le plus fort dans l'ascension, j'attendais le sprint. C'est ma 1re victoire. Je ne m'y attendais pas. Je pensais aider (son leader Lorenzo) Fortunato dans le final", a souligné le vainqueur qui ravit aussi le maillot bleu de meilleur grimpeur à Thibaut Pinot. Derrière, les favoris sont restés dans leur niche. Remco Evenepoel, bien rétabli de sa double chute, avait annoncé qu'il n'attaquerait pas pour "garder des forces" avant le contre-la-montre de 35km dimanche, le prochain grand rendez-vous de ce Giro.
>> A lire aussi : Hirschi gagne la 3e étape et prend la tête du Tour de Hongrie
agences/bur
Contador en extase
Au sein de l'équipe Eolo-Kometa, c'était l'euphorie. Dans cette formation de 2e division, invitée sur ce Giro, les stars sont surtout dans l'encadrement avec l'Espagnol Alberto Contador, double vainqueur du Tour de France, en extase à son poste de commentateur, et l'Italien Ivan Basso, ancien double vainqueur du Giro devenu manager de l'équipe. "Pour une équipe comme la nôtre, gagner ici est fantastique. On est surtout là pour Fortunato, mais il y a tellement de coureurs italiens dans notre équipe qui veulent briller. C'est la 3e année de Davide avec nous. Gagner sur le Giro, c'est beau", a-t-il commenté.
7e étape: Capua - Gran Sasso d'Italia (218 km) (12.05)
Giro 2023, le programme
SA 13.05 - 8e étape
Terni - Fossombrone (207 km)
DI 14.05 - 9e étape
Contre-la-montre Savignano sul Rubicone - Cesena (35,0 km)
LU 15.05 - journée de repos
MA 16.05 - 10e étape
Scandiano - Viareggio (196 km)
ME 17.05 - 11e étape
Camaiore - Tortona (219 km)
JE 18.05 - 12e étape
Bra - Rivoli (179 km)
VE 19.05 - 13e étape
Borgofranco d’Ivrea - Crans Montana (207 km/arrivée au sommet)
SA 20.05 - 14e étape
Sierre - Cassano Magnago (193 km)
DI 21.05 - 15e étape
Seregno - Bergame (195 km)
LU 22.05 - journée de repos
MA 23.05 - 16e étape
Sabbio Chiese - Monte Bondone (203 km/arrivée au sommet)
ME 24.05 - 17e étape
Pergine Valsugana - Caorle (195 km)
JE 25.05 - 18e étape
Oderzo - Val di Zoldo (161 km/arrivée au sommet)
VE 26.05 - 19e étape
Longarone - Tre Cime di Lavaredo (183 km/arrivée au sommet)
SA 27.05 - 20e étape
Contre-la-montre en côte Tarvisio - Monte Lussari (18,6 km)
DI 28.05 - 21e étape
Rome - Rome (135 km).