L'instance va diviser les courses en catégories "ouverte" et "féminine". Les femmes et hommes transgenres, les personnes non-binaires et les hommes pourront concourir dans la catégorie "ouverte". La catégorie féminine sera réservée aux personnes nées femmes. Le précédent règlement de la Fédération exigeait que les coureuses démontrent un faible taux de testostérone pendant 12 mois avant la compétition pour pouvoir participer.
En avril, la Fédération avait suspendu ce règlement après qu'une femme transgenre, Emily Bridges, a voulu participer aux championnats nationaux d'omnium en catégorie féminine alors qu'elle avait été déclarée inéligible par l'Union cycliste internationale (UCI). "Des études indiquent que même avec la suppression de la testostérone, les femmes transgenres qui effectuent une transition après la puberté conservent un avantage en termes de performance", a déclaré la Fédération.
Fin 2021, le Comité international olympique (CIO) a renoncé à établir des directives uniformes quant aux critères de participation des sportifs intersexes et transgenres, laissant la main aux diverses fédérations internationales. Depuis, World Athletics a par exemple décidé d'exclure les personnes transgenres des compétitions d'athlétisme féminines. La Fédération internationale de natation a elle décidé d'interdire aux personnes ayant eu une puberté masculine de participer à des compétitions féminines.
afp/bur