Présentée au Palais des Congrès à Paris, la 111e édition de la Grande Boucle ne ressemble à aucune autre puisqu'elle partira pour la première fois d'Italie, de Florence le 29 juin, et arrivera pour la première fois hors de Paris, à Nice le 21 juillet.
Ces deux nouveautés, dévoilées il y a quelques mois déjà, sont liées à la tenue à Paris des Jeux olympiques. Partir de l'étranger, pour la troisième année consécutive, et arriver loin de la capitale était devenu nécessaire afin de ne pas surcharger les forces de l'ordre et ne pas interférer avec les derniers préparatifs pour les JO.
Cela redessine les équilibres d'une course séculaire qui s'élancera une semaine plus tôt que d'habitude, passera deux fois par les Alpes, franchira le Galibier dès le quatrième jour et finira à Nice par un deuxième chrono individuel, 35 ans après la défaite pour huit secondes de Laurent Fignon face à Greg Lemond sur les Champs-Elysées.
agences/lper
Un nouveau toit
Du haut de ses 2642m, le Galibier est souvent le toit du Tour. Mais il sera dépassé cette fois par la cime de la Bonnette qui trône à 2802m, la plus haute route asphaltée de France, que le peloton empruntera lors de la 19e étape vers Isola 2000 qui passe aussi par le Col de Vars (2109m).
TdF féminin: départ à Rotterdam
Le Tour de France féminin s'élancera pour la première fois de l'étranger, de Rotterdam le 12 août, au lendemain de la cérémonie de clôture des JO, et d'avoir la moitié de ses huit étapes hors des frontières de l'Hexagone, avant l'arrivée à l'Alpe d'Huez.