Champion du monde de la spécialité, Remco Evenepoel a décroché sa première victoire sur le Tour de France, lui permettant ainsi de rejoindre le club des vainqueurs sur les trois grands tours. Le Belge de 24 ans s'est imposé avec 12 secondes d'avance sur Pogacar, 34'' sur Primoz Roglic (Red Bull-Bora) et 37'' sur Jonas Vingegaard (Visma-LaB).
L'ancien footballeur a acquis ce succès malgré une frayeur à moins de 3km de l'arrivée, lorsqu'il a cru avoir crevé avant de repartir après un petit saut acrobatique pour tester son matériel. "J'étais persuadé d'avoir une crevaison, peut-être que quelqu'un a jeté un verre, a-t-il raconté. J'ai vu ensuite qu'il n'y avait pas de problème, il fallait juste que je continue à rouler. Ça m'a fait un petit peu peur, j'étais perturbé."
Au classement général, Tadej Pogacar reste en tête avec 33 secondes d'avance sur Evenepoel. Vingegaard a fait la mauvaise opération du jour et pointe à 1'15'' du vainqueur du dernier Giro, tandis que Roglic a gagné une place et compte 1'36'' de retard sur son compatriote.
La malchance frappe encore Küng
Stefan Küng, qui faisait partie des favoris, a une nouvelle fois joué de malchance. Le rouleur thurgovien, victime d'un ennui mécanique en pleine ascension de la seule difficulté du parcours, a dû remettre sa chaîne en place, ce qui lui a fait perdre de précieuses secondes. Il a finalement terminé au 10e rang, à 1 minute d'Evenepoel. De son côté, Stefan Bissegger (EF-Education) a échoué à la 12e place.
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agences/btro
Carnet noir: Décès de Raphaël Géminiani
Raphaël Géminiani, une des figures du cyclisme de l'après-guerre comme coureur puis comme directeur sportif, est décédé de vieillesse vendredi à l'âge de 99 ans. Vainqueur de 7 étapes sur le Tour de France, il a terminé à deux reprises sur le podium (2e en 1951, 3e en 1958). Ancien grimpeur à l'aise sur tous les terrains, Géminiani a connu une riche deuxième carrière de directeur sportif, accompagnant de grands noms du peloton comme Jacques Anquetil, Lucien Aimar ou encore Eddy Merckx.