C'était l'avant-dernière occasion pour les sprinters de s'illustrer dans cette 107e édition du Giro avant la dernière étape dimanche à Rome. Devant le Colisée, Merlier (Soudal-Quick Step) aura l'occasion d'égaler l'autre homme fort des arrivées groupées, l'Italien Jonathan Milan, vainqueur de trois étapes déjà mais seulement deuxième à Padoue après un sprint cafouillé.
"Deux victoires ici, neuf cette année, c'est une bonne saison pour moi. On était toujours bien placé, le dernier kilomètre a été très rapide et j'ai su attendre mon moment", a réagi le Belge.
La "journée parfaite" de Pogacar
Les coureurs du classement général ont, à l'image d'un Tadej Pogacar très détendu, vécu une journée tranquille derrière une échappée de quatre puis cinq coureurs repris à dix kilomètres du but. "Une journée parfaite, avec de bonnes jambes, je suis très heureux de ma journée", a dit le Slovène.
Cela va changer dès vendredi avec une nouvelle étape de montagne jusqu'à Sappada et surtout samedi avec la double ascension du Monte Grappa, dernière opportunité pour tenter de bousculer l'ordre établi avant la parade dimanche à Rome.
S'il ne reste guère de suspense pour la victoire finale, puisque Pogacar possède une avance énorme de 7'42' sur son dauphin, le Colombien Daniel Martinez, la course au podium et pour une place dans le Top 10 reste très disputée.
agences/efas