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Une édition placée sous le signe de la montagne

Mathias Skjelmose, en jaune derrière Romain Bardet, entend bien conserver son titre. [Keystone - Gian Ehrenzeller]
Mathias Skjelmose, en jaune derrière Romain Bardet, entend bien conserver son titre. - [Keystone - Gian Ehrenzeller]
La 87e édition du Tour de Suisse porte bien son nom. Avec des étapes dans l'agglomération zurichoise, un détour par le Tessin et le feu d'artifice final en Suisse romande, le parcours traverse les trois grandes régions linguistiques du pays.

Pour la 2e fois de son histoire l'épreuve helvétique débutera à l'étranger, après le coup d'envoi à Rust, en Allemagne, en 2001. Le départ sera donné dimanche à Vaduz avec un contre-la-montre individuel.

Une affaire de grimpeurs

Le général se jouera à partir de mercredi, avec la 1re des quatre arrivées consécutives en montagne, au col du Gothard. Le contre-la-montre final entre Aigle et Villars-sur-Ollon permettra aux favoris de se départager.

Compte tenu du parcours montagneux, le lauréat de ce Tour de Suisse sera probablement un grimpeur. Le Danois Mattias Skjelmose est candidat à sa propre succession mais devra se méfier du Colombien Egan Bernal, du Portugais João Almeida ou des Espagnols Pello Bilbao et Enric Mas.

Un Suisse en jaune?

Avec Stefan Küng et Stefan Bissegger, c'est bien un Suisse qui pourrait s'emparer du premier maillot de leader. Les deux Thurgoviens feront partie du cercle très fermé des favoris lors du contre-la-montre initial.

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ats/tzing

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Murs de neige attendus

Des défis attendent les organisateurs en altitude, où la neige continue de s'accumuler sur plusieurs mètres. Ils ont déjà dû procéder à une modification du parcours: l'étape reine du vendredi 14 juin, entre Locarno et Blatten-Belalp (VS), ne passera pas par le col du Nufenen. L'abondance de neige rend impossible le franchissement de ce col qui, avec ses 2478 mètres d'altitude, aurait été le toit du Tour de Suisse.

Sécurité renforcée

Cette année, le Tour de Suisse fera l'objet d'une surveillance particulière en ce qui concerne la sécurité. Après la chute mortelle de Gino Mäder dans la descente du col de l'Albula lors de la dernière édition, les organisateurs ont fait preuve de prudence dans le choix des parcours. "Cela aurait été un mauvais signal de fixer une arrivée après une descente après les événements de l'année dernière", déclare Olivier Senn, le directeur de l'épreuve. Cela explique aussi le nombre relativement élevé d'arrivées en montagne.