Pour tenter d'expliquer la dose infinitésimale de clenbutérol retrouvée dans ses urines le 21 juillet 2010, Alberto Contador avait pointé du doigt un steak importé d'Espagne qu'il avait mangé la veille de son contrôle antidopage.
L'Agence mondiale antidopage (AMA) et l'Union cycliste internationale (UCI), à l'origine de l'appel devant le tribunal, avaient avancé l'hypothèse d'une transfusion sanguine ou d'un supplément nutritif contaminé.
Les trois arbitres, chargés de trancher le sort de l'Espagnol, ont estimé qu'"aussi bien le scénario de la contamination de la viande que celui de la transfusion sanguine, étaient, en théorie, des explications possibles pour justifier un contrôle antidopage positif mais qu'ils étaient tous deux hautement improbables".
Absence de preuve contraire
"De l'avis de la formation arbitrale et sur la base des preuves produites, la présence de clenbutérol a été plus vraisemblablement causée par l'ingestion de suppléments nutritifs contaminés", souligne le TAS dans un communiqué.
Le TAS rappelle que, puisque aucune des parties ne remettait en cause le contrôle positif du coureur, ce dernier se devait de démontrer "sur une prépondérance de probabilités" qu'il n'avait commis aucune faute ou négligence grave pour échapper aux deux ans de suspension, la sanction quasi-automatique en cas d'infraction aux règles antidopage.
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