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Ullrich reconnaît ses "contacts avec Fuentes" et les regrette

Jan Ullrich a 38 ans aujourd'hui. Il a mis un terme à sa carrière en 2007. [Keystone - Bernd Weissbrod]
Jan Ullrich a 38 ans aujourd'hui. Il a mis un terme à sa carrière en 2007. - [Keystone - Bernd Weissbrod]
Au lendemain de sa suspension de 2 ans pour dopage par le TAS, Jan Ullrich a reconnu avoir eu des contacts avec le sulfureux docteur Eufemiano Fuentes. Mais l'Allemand ne fait aucun lien avec le dopage.

Jan Ullrich (38 ans) a reconnu "avoir été en contact avec Fuentes", le sulfureux docteur autour duquel gravitait un réseau de dopage sanguin. "Une grosse erreur" dont l'Allemand s'excuse sans toutefois faire un lien direct avec le dopage.

"Je confirme que j'ai été en contact avec Fuentes", écrit Ullrich au lendemain de sa suspension pour deux ans par le Tribunal arbitral du sport (TAS) "pour une infraction de dopage" dans le cadre de l'affaire Puerto et l'annulation de tous ses résultats obtenus après mai 2005. "Je sais que c'était une grosse erreur que je regrette beaucoup. Je veux m'en excuser auprès de tout le monde", poursuit le seul vainqueur Allemand du Tour de France (1997), qui n'a pas l'intention de faire appel à la décision du TAS.

"Non pas parce que je suis d'accord sur tous les points de la décision mais parce que je veux tourner la page. J'ai tiré les conclusions en me retirant en 2007", explique Ullrich, avouant que "si c'était à refaire, je mènerais certains passages de ma carrière différemment".

"J'avais les mains liées"

Il revient ainsi sur l'épisode de 2006, lorsqu'on lui avait mis "une grosse pression" pour gagner le Tour de France une deuxième fois, avant que son nom n'apparaisse dans l'affaire Puerto, et qu'il soit exclu de la Grande Boucle puis remercié par son équipe.

Lors d'une opération menée par la police espagnole au printemps 2006, des poches de sang authentifié comme le sien avaient été saisies dans l'officine du Dr Fuentes, autour duquel gravitait ce réseau de dopage sanguin. "J'avais l'impression que le monde entier m'en voulait. J'ai alors commis l'erreur de ne pas avoir admis publiquement mais j'avais les mains liées, assure-t-il. Sur les conseils de mes avocats, j'ai gardé le silence sur les accusations".

agences/dbu

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