Pas de fracture pour le maillot rose

A son arrivée en Italie, à Vérone, avec l'ensemble des autres concurrents venus par avion du Danemark où se sont déroullées les trois premières étapes, Phinney a fini par passer des radios tard en soirée après être allé en vain à un premier hôpital. Il avait expliqué via twitter "avoir attendu une heure seulement pour découvrir devoir encore attendre deux heures" en concluant qu'il préférait "aller dormir !" et que "la saga continue".

Le jeune Américain (21 ans), principalement touché à la cheville droite, est rentré à son hôtel puis s'est rendu dans un autre hôtpial, où il a dû se faire poser trois points de suture. "Le médecin a dit qu'il n'y avait pas de fracture", a indiqué Phinney après minuit en ajoutant: "J'aspire à un LIT. Je suis juste un peu fatigué."

"Coup de poignard"

Le leader du Tour d'Italie a été pris dans la chute provoquée par l'Italien Roberto Ferrari qui a coupé la route au champion du monde, le Britannique Mark Cavendish, dans le sprint de Horsens. "Vous ne voyez pas beaucoup de chutes comme ça dans le dernier kilomètre, en particulier dans les deux cents derniers mètres", avait déclaré le leader du Giro avant de prendre l'avion. "Là où j'étais, je pensais être en sécurité. J'étais près de la tête de la course et j'étais très bien protégé par l'équipe. J'ai frappé le sol violemment et il doit également y avoir eu quelque chose qui m'a frappé parce que j'ai senti comme un coup de poignard dans ma cheville."

Mardi, Phinney et le peloton bénéficient d'une journée de repos, consacrée au transfert de la caravane. Mercredi les coureurs disputeront un contre-la-montre par équipes à Vérone.

si/alt