"Vu les valeurs défendues par mon équipe, Garmin, (...) en tant qu'ex-dopé suspendu deux ans, et en tant que militant pour un cyclisme propre, j'annonce que je vais témoigner et coopérer pleinement avec les autorités antidopage pour aider à rendre le monde du cyclisme propre", poursuit Dekker.
"Il y a beaucoup de personnes concernées par mon passé de dopé. Je livrerai tout les noms des personnes qui m'ont aidé (à me doper) aux autorités". Selon SEG, Dekker sera entendu dans les deux prochaines semaines par le bureau antidopage néerlandais.
"Le dopage fait partie du métier"
Dans une récente interview au quotidien NRC, Dekker avait expliqué avoir eu recours à des transfusions sanguines en 2007 alors qu'il roulait pour Rabobank. Il avait déjà reconnu avoir utilisé de l'EPO durant sa carrière et avait a été suspendu deux ans pour dopage en 2009 après avoir été contrôlé positif à la Dynepo.
Dekker avait aussi expliqué avoir commencé en 2006 avec l'EPO, avec l'aide des médecins de Rabobank. "Il était facile d'être influencé, le dopage était répandu", avait expliqué le Néerlandais, alors grand espoir du cyclisme. "Il n'y avait pas de voix contraire. Le dopage était monnaie courante et une façon de courir pour de nombreux coéquipiers, collègues et, donc, moi aussi. Le dopage fait partie du métier. Les transfusions sanguines, je pensais que c'était la voie du succès. Tous les grands coureurs le faisaient.", a-t-il poursuivi.
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IAM Cycling invité à Paris - Nice
A la recherche d'une crédibilité, l'équipe suisse IAM Cycling a fait un nouveau pas dans la reconnaissance internationale en recevant une invitation pour Paris - Nice de la part de la société ASO, qui organise également le Tour de France.
Paris Nice, qui débutera le dimanche 4 mars à Mantes-la-Jolie pour se terminer le dimanche 11 par un contre-la-montre au Col d'Eze, fait partie du World Tour, ce qui signifie que les 18 équipes du World Tour y participent d'office et qu'il reste quatre invitations au gré des organisateurs. Ceux-ci ont choisi les équipes françaises Cofidis, Europcar et Sojasun et les Suisses d'IAM.
"C'est effectivement une très bonne nouvelle. C'est une reconnaissance de la part des grands organisateurs", se réjouit Serge Beucherie, le manager sportif d'IAM. La Course au soleil, surnom souvent usurpé de Paris - Nice, permettra à la formation helvétique de préparer ainsi au mieux Milan - San Remo (dimanche 18 mars).