"Oui, j'ai demandé le traitement adéquat à Fuentes", a avoué l'ancien professionnel, ajoutant qu'il n'avait eu recours qu'à son propre sang. Jusque-là, Ulrich s'était contenté de ne pas nier son implication dans le milieu du dopage, sans toutefois donner plus de précisions sur celui-ci.
L'Allemand a néanmoins cherché à se déculpabiliser, concluant que "presque tout le monde prenait des substances pour améliorer ses performances à l'époque. Je n'ai rien pris que les autres n'aient pas pris, eux aussi. Selon moi, il y a escroquerie à partir du moment où je me procure un avantage. Il ne s'agissait pas de cela. Je voulais favoriser l'égalité des chances", a-t-il argué auprès de l'hebdomadaire.
"Pas mieux qu'Armstrong, mais pas pire"
Ullrich estime que le talent, la performance, l'esprit d'équipe et la volonté de gagner restent les facteurs qui décident de la victoire. "Je ne suis pas mieux qu'Armstrong, mais je ne suis pas pire. Nous sommes tous coupables", ajoute-t-il, considérant que "les grands héros d'hier sont aujourd'hui des hommes qui portent des fractures qu'ils doivent assumer".
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