Albasini fait coup double

Privé la veille de la place de leader pour 63 centièmes, Michael Albasini a repris un tricot qu'il connaît bien. C'est en effet la troisième fois qu'il prend le pouvoir au Tour de Romandie, lui qui s'était déjà paré de jaune en 2014 (1 jour) et en 2008 (2).

Encore mieux, le vétéran de 34 ans en est désormais à quatre victoires d'étape sur la boucle romande. Déjà vainqueur l'an dernier à Sion, Montreux et Fribourg, il a ajouté St-Imier à son palmarès. Et comme lors de son triplé de 2014, il a forcé la décision à l'issue d'un sprint en petit comité, une situation dont il raffole.

Albasini roi du sprint, Geraint Thomas largué

Le Thurgovien s'est ainsi retrouvé au milieu d'une trentaine de coureurs au moment d'aborder la dernière ligne droite. Très affûté - il était notamment 3e de la Flèche Wallonne la semaine dernière -, il a mené son sprint de main de maître pour devancer le Colombien de l'équipe IAM Jarlinson Pantano. Le podium a été complété par la révélation de ce printemps, le Français Julian Alaphilippe.

Ces trois hommes, ainsi que les principaux favoris au classement général final, avaient auparavant franchi en tête le Col de la Vue des Alpes, la quatrième et dernière ascension de la journée, située à moins de 20 km de l'arrivée. La majorité du peloton, elle, a été lâchée dans cette côte classée en 2e catégorie. Cela a notamment été le cas de l'ancien maillot jaune, Geraint Thomas. Le Gallois a crevé au début de l'ascension et n'a jamais pu recoller au groupe de tête.

si/bolt