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IAM se retirera du peloton à la fin de l'année

Mathias Frank est l'un des neuf coureurs helvétiques de la formation IAM. [Jean-Christophe Bott]
Mathias Frank est l'un des neuf coureurs helvétiques de la formation IAM. - [Jean-Christophe Bott]
L'aventure n'aura donc duré que quatre ans. IAM Cycling, la seule formation suisse du World Tour (1re division), a décidé de se retirer du peloton au terme de la présente saison. La nouvelle a été annoncée via un communiqué par le patron et fondateur de l'équipe, Michel Thétaz, lequel a recherché en vain un cosponsor.

"IAM Cycling cessera ses activité à la fin de la saison 2016, lâche Michel Thétaz. Arrivé à un moment-clé de son évolution avec la perspective d'un nouveau cycle de trois ans, il s'est avéré impossible pour IAM Cycling, faute de trouver un cosponsor, de continuer à progresser vers les sommets de la hiérarchie. Il m'était insupportable de penser à un retour en arrière, ni même de jouer les faire-valoir des plus grandes équipes cyclistes avec un budget de 12 millions."

Michel Thétaz avait créé la formation et l'avait lancée sur le circuit continental en 2013. L'équipe avait opéré le saut dans le World Tour en 2015. En 1re division, IAM Cycling n'a pas réussi à obtenir le grand succès après lequel elle n'a de cesse de courir. Son "succès" le plus probant demeure à ce jour la huitième place de son leader Mathias Frank au classement général du Tour de France 2015. Ce même Frank avait également terminé deuxième du Tour de Suisse en 2014.

"Un échec personnel"

"C'est un échec personnel et je l'assume, poursuit Michel Thétaz. Bien sûr, je regrette cette situation mais je préfère me réjouir de tout ce que nous avons accompli au cours de ces quatre dernières années." L'entrepreneur portait presque seul le poids du financement de IAM Cycling.

Reste que cette annonce est une bien mauvaise nouvelle pour le cyclisme suisse, qui avait là une magnifique plate-forme. Cette saison, neuf coureurs nationaux font partie de l'effectif, dont Frank, Martin Elmiger, Oliver Zaugg, Reto Hollenstein ou encore Marcel Wyss.

ats/jbla

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