Cette découverte est intervenue au cours d'une opération conjointe menée par le parquet de Périgueux, la Fédération française de cyclisme (FFC) et l'Agence française de lutte contre le dopage. "Nous avons été avisé par un fonctionnaire de l'Agence française de lutte contre le dopage d'une suspicion de tricherie au moyen d'un système électrique, vraisemblablement un petit moteur", a précisé le procureur de la République de Périgueux, Jean-François Mailhes.
Le coureur, contrôlé à l'arrivée a reconnu utiliser ce système interdit, a poursuivi le procureur. Il était ensuite auditionné par les gendarmes qui tentaient de reconstituer son parcours sportif et d'évaluer le "montant des primes" perçu grâce à ce "système illégal".
Il s'agit du premier cas de dopage technologique révélé en France. Un premier cas prouvé d'un vélo aidé par un moteur dissimulé, en janvier 2016 aux Mondiaux de cyclo-cross, avait donné une suspension de six ans par l'Union cycliste internationale à une Belge.
ats/savi