Le dossier a quitté les murs de l'UCI où il était traité par le service compétent de la fédération internationale (LADS) pour rejoindre le tribunal antidopage. Le service juridique (LADS) a donc estimé qu'il n'y avait pas de données objectives permettant d'aboutir à un non-lieu.
Date du jugement encore inconnue
Malgré cette avancée, le point d'interrogation sur la date du jugement subsiste. Probablement pas avant le départ du Giro, le 1er grand objectif de Froome en 2018, prévu le 4 mai à Jérusalem. Et peut-être même pas avant le Tour de France (7 juillet).
En attendant, l'Anglais continue de s'entraîner sur les pentes du volcan Teide à Tenerife, avant de renouer avec la compétition lors du Tour des Alpes (16 au 20 avril).
agences/mat
Les hypothèses d'explication du test positif rejetées
Selon Le Monde, les différentes hypothèses pour expliquer la concentration anormale de salbutamol dans les urines de Froome lors de son contrôle de la Vuelta, le 7 septembre dernier, ont été rejetées par le LADS. La défense de Froome n'a plus gardé qu'une seule stratégie, la remise en cause du test et de sa limite (1000 ng/ml), un plafond crevé par le coureur anglais qui avait le double de la concentration autorisée pour cette substance.