Les sprinters Gerald Ciolek (Milram) et Andre Greipel (Columbia)
sont les plus solides arguments du cyclisme allemand pour remporter
dimanche la Cyclassics d'Hambourg. Une épreuve qui ne réussit plus
aux coureurs locaux depuis 2001 et la victoire d'Erik Zabel.
Ciolek en favori
Comme chaque année, la Cyclassics (213,7 km) semble promise à un
sprinter ou à un puncheur à l'image de l'Australien Robbie McEven,
vainqueur de l'édition 2008 mais qui est forfait cette année au
sein de sa nouvelle équipe, Katusha.
Avec son profil plat, malgré la rampe du Waseberg à gravir trois
fois - la dernière à 16 km de l'arrivée -, et son circuit final
tracé sur de larges avenues, l'épreuve qui a un faible pour les
baroudeurs italiens (6 victoires) se décante rarement avant
l'ultime kilomètre.
Greipel autre homme à battre
Troisième en 2007, l'Allemand Gerald Ciolek a le profil-type
pour s'imposer, mais le champion du monde Espoir 2006 court
toujours après sa première victoire de la saison.
Milram qui a tout misé sur Ciolek, se méfie particulièrement de
Greipel qui a accumulé les victoires depuis fin mai comme dans le
Tour de Bavière et le Tour d'Autriche: «Il est clair que c'est
l'homme à battre, mais personne n'est invincible», assure
Gerry van Gerwen, le directeur sportif de Milram.
Attention à Pozzato
Greipel bénéficie des conseils éclairés de Zabel, reconverti
depuis cette année en consultant de luxe pour la formation
Columbia: «Andre est l'homme le plus rapide du peloton, s'il y
a une arrivée groupée, il a toutes les chances d'être au moins sur
le podium», prévoit Zabel, sextuple vainqueur du maillot vert
du Tour de France.
L'explication germano-allemande pourrait ne pas avoir lieu:
vainqueur en 2005, 3e en 2006, l'Italien Filippo Pozzato (Katusha)
a de très bons souvenirs à Hambourg.
si/mor