Tenant du titre, Cadel Evans se sent en forme ascendante

Le tenant du titre, l'Australien Cadel Evans, s'est estimé en forme ascendante, mardi, à cinq jours du Championnat du monde de Geelong (Aus). Ce n'est pas le Bernois Fabian Cancellara qu'il craint le plus.

De Canberra où la délégation australienne a établi sa base d'entraînement, Evans a déclaré: "J'ai eu une bonne période d'entraînement depuis le Tour même si évidemment j'ai pris le temps de me rétablir complètement de ma fracture (du coude). Je me suis plutôt bien entraîné. Je n'ai pas eu beaucoup de courses pour me tester mais sur celles que j'ai faites, j'ai trouvé des signes prometteurs."

 Evans a placé le Belge Philippe Gilbert et l'Italien Filippo Pozzato en première ligne des hommes à battre: "Ils sont les meilleurs leaders à la tête des meilleures équipes. Nous (l'Australie), nous sommes assez bien placés avec une bonne palette de coureurs", a ajouté le champion du monde sacré l'an passé à Mendrisio.

Quant aux oreillettes, qui seront interdites pour la première fois dans les Championnats du monde, Evans a éludé pour l'essentiel: "C'est un grand changement par rapport au reste de la saison, auquel on doit s'adapter, dans une course par elle-même déjà très différente des autres (par équipes nationales)." Avant d'ajouter que les oreillettes, même quand elles sont autorisées, ne fonctionnent pas toujours...

Cavendish prudent

De son côté, Mark Cavendish a revu ses ambitions à la baisse, après avoir reconnu le parcours.

"Selon ce qu'on m'avait dit, j'avais ma chance pour gagner le maillot arc-en-ciel", a déclaré le Britannique, qui a pris ses quartiers la semaine passée avec la délégation britannique dans un hôtel du bord de mer, jouxtant le parcours.

"Je n'avais pas vu le circuit moi-même. Maintenant que j'y suis allé, je dois revoir à la baisse mes objectifs", a ajouté Cavendish à propos du tracé australien, qui comprend deux vraies côtes et s'avère aléatoire pour les sprinters dans l'hypothèse d'une course tendue. "Cav" sort de trois victoires d'étape à la Vuelta, après ses cinq succès au Tour de France.

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