Cinq étapes à tenir avant les Champs-Elysées, dont trois de suite en haute altitude dans les Alpes. Six sommets à plus de 2000 mètres, 12 ascensions répertoriées, deux arrivées dans les hauteurs et des passages sur les cols mythiques du Galibier, puis de l'Iseran.
"Une minute trente d'avance, c'est beaucoup et peu à la fois. Une défaillance dans un col de 15, 20 km et c'est terminé", a analysé le coureur de la Deceuninck - Quick-Step, conscient que l'enchaînement des hauts sommets, qu'il a reconnus, ne sera pas à son avantage. "La montée de Val Thorens (samedi), ça sera terrible jusqu'au sommet.
Quand je regarde le profil de ces étapes alpestres, je me dis que mon maillot ne tient qu'à un fil.
Alaphilippe a les jambes de sa vie, mais il ne s'est pas préservé jusqu'à présent: résistera-t-il aux favoris du classement général, qui ont dépensé beaucoup moins d'énergie jusque-là?
ats/rens
Pinot ne se sent "pas encore" favori
Un autre Français lutte pour le Maillot jaune sur ce Tour. Thibaut Pinot, 4e à 1'50 d'Alaphilippe, a fait forte impression dans les étapes pyrénéennes. Interrogé par l'AFP, Pinot ne s'estime pas pour autant favori, du moins "pas encore". "Cela fluctue très vite, je ne m'occupe pas de ça. Sur les deux derniers jours j'étais peut-être le plus fort mais le Tour dure jusqu'à dimanche, il peut se passer beaucoup de choses", a expliqué le coureur de la Groupama-FDJ.