Drame sur la route du Tour de France samedi. Une spectatrice a
perdu la vie lors de la 14e étape du Tour de France entre Colmar et
Besançon. La victime, âgée de 61 ans, a été fauchée par une moto de
la garde nationale alors qu'elle traversait la route et est décédée
à l'hôpital de Besançon.
Deux autres blessées
Deux autres personnes ont été blessées dans cet accident survenu
en début d'après-midi à Wittelsheim, 38 kilomètres après le départ
de l'étape. Le choc est survenu quand la victime a traversé la
route, juste devant le motard de la Garde Républicaine, après le
passage des coureurs échappés et avant le peloton.
La moto s'est couchée sur la chaussée et est allée percuter deux
spectatrices sur le bas-côté, une femme âgée de 37 ans et une femme
d'une soixantaine d'années, selon un témoignage recueilli. Les deux
victimes, dont l'une souffre de douleurs cervicales et l'autre
d'une fracture de la jambe, ont été héliportées à Mulhouse.
afp/bao
Accidents mortels rares
Les précédents accidents mortels sur le Tour datent de 2000 et 2002. Un garçonnet âgé de sept ans avait été renversé par un véhicule de la caravane publicitaire, sur la commune de Retjons (Landes), dans l'étape Bazas-Pau. L'enfant, mort sur le coup, avait traversé la route pour rejoindre sa grand-mère.
Un accident similaire s'était produit le 14 juillet 2000, lors de l'étape Avignon-Draguignan. Un garçon de 12 ans avait été tué, dans la traversée de la commune de Ginasservis (Var), là encore par un véhicule de la caravane publicitaire.
Suite à ces accidents, les organisateurs du Tour avaient pris des mesures drastiques pour réduire, à peu près d'un tiers, la circulation sur la route de la course qu'emprunte la caravane publicitaire environ deux heures avant les coureurs. Dans l'histoire de la Grande Boucle, l'accident le plus grave remonte à 1964. Un camion de ravitaillement de la gendarmerie avait heurté un pont du côté du Pont de Couze (Dordogne) et provoqué la mort d'une vingtaine de personnes.