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Astana aurait profité de tests antidopage "allégés" au TdF

Alberto Contador et Lance Armstrong à nouveau sur le gril?
Alberto Contador et Lance Armstrong à nouveau sur le gril?
Selon les quotidiens "Le Monde" et le "Figaro", l'équipe Astana d'Alberto Contador et Lance Armstrong, 1er et 3e, aurait bénéficié de traitements de faveur concernant les contrôles antidopage sur le Tour de France 2009.

L'équipe Astana d'Alberto Contador et de Lance Armstrong,
premier et troisième du Tour de France, a bénéficié de complaisance
de la part de l'UCI (Union cycliste internationale) lors des
contrôles antidopage sur la Grande Boucle, selon les quotidiens
"Le Monde" et le "Figaro" .



Un rapport établi par l'Agence française de lutte contre le dopage
(AFLD), qui doit être envoyé ce lundi aux autorités françaises, à
l'UCI et à l'AMA (Agence mondiale antidopage), révèle selon le
"Figaro" de lundi que, "pour certaines équipes, le caractère
inopiné des tests antidopage n'aurait pas existé sur la Grande
Boucle"
. Ce document de dix pages, précise "Le Monde.fr",
détaille notamment le régime de faveur dont a bénéficié, selon
l'AFLD, l'équipe Astana: "Toujours les contrôles les plus
tardifs le matin, délais pour se présenter au
préleveur"
.



Les médecins de l'AFLD, selon "Le Monde", notent ainsi que le 11
juillet, au matin, dans l'hôtel de l'équipe Astana, l'obligation de
se présenter immédiatement pour procéder aux prélèvements n'a pas
été respectée à la suite de l'intervention des inspecteurs de
l'UCI. Les coureurs ont bénéficié d'un délai d'au moins 45 minutes:
"Une telle tolérance accordée sans véritable justification ne
permet pas, en l'absence d'escortes, de s'assurer de la parfaite
régularité de la procédure, notamment qu'aucune manipulation n'est
effectuée"
, pointe le rapport.

Des contrôles qualifiés de "hors compétition"...

D'autres exemples de dysfonctionnement, concernant l'ensemble du
peloton, sont décrits dans le rapport. L'AFLD, poursuit "Le Monde",
relève entre autre que les inspecteurs de l'UCI ont qualifié, à
tort, de "contrôles hors compétition" ceux pratiqués le
matin ou le soir dans les hôtels.



"Cette erreur est bien entendu lourde de conséquences",
juge l'autorité antidopage française, car la liste des substances
interdites "hors compétition" est beaucoup plus restreinte que
celle des produits prohibés "en compétition" et exclut ainsi de
fait la recherche des stimulants ou des corticoïdes.

L'UCI contre-attaque

L'UCI a rejeté les accusations du rapport de l'AFLD, les
estimant «totalement infondées». La Fédération considère "tout
à fait inacceptable la façon de procéder adoptée par M. Pierre
Bordry (président de l'AFLD) et ses collaborateurs"
, en
rédigeant et publiant "un rapport unilatéral, alors que l'UCI
et l'AFLD avaient convenu ensemble d'un programme de contrôles pour
le Tour"
.



L'UCI a affirmé respecter "de manière scrupuleuse les
obligations imposées par le Code mondial antidopage: l'égalité de
traitement entre équipes et coureurs est strictement garantie, les
conditions des contrôles sont tout à fait conformes aux standards
en vigueur et les règles de conservation des échantillons
rigoureusement observées."




afp/dbu

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