Soler ne s'est pas dopé. Fausse alerte

Les affaires de dopage qui ont secoué le Tour de France 2007 ont
provoqué une vague de rumeurs, entraînant les médias dans une sorte
de paranoïa ambiante. Le nom de Juan Mauricio Soler, détenteur du
maillot du meilleur grimpeur, a ainsi circulé à tort.



Ces rumeurs, toutes invérifiables, agitent la caravane et se
répandent de salle de presse en hôtels, le jour comme la nuit.
Morceaux choisis: Vendredi soir, certains médias croient savoir que
l'un des coureurs vedettes du Tour a subi un contrôle
positif.



Il est minuit passé lorsque des journalistes logés dans le même
hôtel que le coureur soupçonné reçoivent un coup de fil: «Il paraît
qu'une descente de police est en cours dans votre hôtel!»



Sur place, tout est calme, les dirigeants de l'équipe citée
finissent tranquillement la soirée autour d'un verre. Aucun
uniforme en vue. Le même jour, une radio avait annoncé à l'antenne:
«La nuit va être courte», laissant entendre qu'un nouveau scandale
frapperait le Tour.



La veille, c'est une équipe de télévision étrangère qui avait
décidé de passer la nuit devant l'hôtel d'une autre formation, sur
la foi d'une rumeur annonçant qu'un coureur allait essayer de filer
en pleine nuit après avoir appris un contrôle positif.

La rumeur dépasse le cadre du Tour

Au matin, tous les coureurs se réveillent tranquillement, sans
savoir qu'on les a attendus en vain toute la nuit. La rumeur
dépasse même le cadre du Tour 2007, lorsque la salle de presse
s'agite soudain vendredi, colportant un bruit selon lequel le
quotidien sportif français L'Equipe s'apprête à publier des
informations d'une importance capitale sur Lance Armstrong, le
septuple vainqueur de la Grande Boucle.



Jusque tard dans la soirée, les journalistes du quotidien sont
assaillis de coups de téléphone de collègues qui veulent savoir.
Samedi matin, L'Equipe ne publie aucune information particulière
sur Lance Armstrong.



agences/tai