Michael Rasmussen a admis avoir menti sur ses lieux
d'entraînement avant le Tour de France 2007. Le Danois a expliqué
qu'il avait agi ainsi pour des "raisons personnelles" et non pas
pour échapper à des contrôles antidopage. "J'ai menti pour protéger
ma vie privée", a déclaré Rasmussen lors d'une conférence de
presse. "J'avais des problèmes de couple. Je n'en dirai pas
davantage et je demande à la presse de respecter cette
décision."
"Chicken" a les preuves
Le Danois, alors porteur du maillot jaune de leader du
classement général, avait été exclu du Tour 2007 après que son
équipe d'alors, Rabobank, avait eu la preuve qu'il n'était pas au
Mexique au moment où devaient avoir lieu les contrôles antidopage.
Rasmussen a cependant ajouté qu'il pouvait prouver que Rabobank
savait où il était à cette période puisqu'il était en contact avec
des responsables de l'équipe néerlandaise, qui lui envoyait de
l'argent pour ses voyages en France.
"Je n'ai jamais pris d'EPO"
Le coureur que l'on surnomme "Chicken", qui avait été licencié
par Rabobank quelque jours après son exclusion, cherche à obtenir
des compensations financières de son ancienne équipe pour rupture
de contrat. "Je n'ai jamais pris d'EPO durant ma carrière", a
martelé le Danois.
Le coureur a également présenté les résultats de tests menés par
l'UCI qui, selon lui, prouvent qu'il n'a jamais pris d'EPO et
constituent "la première utilisation du passeport biologique dans
l'histoire du cyclisme."
Quand les Danois se lâchent...
Les révélations de Rasmussen interviennent au lendemain d'autres
aveux, ceux de son compatriote Bo Hamburger qui a reconnu avoir
pris de l'EPO entre 1995 et 1997. Trois autres Danois, dont le
vainqueur du Tour 1996, Bjarne Riis, avaient également indiqué au
printemps avoir eu recours au dopage durant leur carrière.
si/dbu