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Riccardo Ricco suspendu 2 ans pour dopage

Ricardo Ricco a été le 1er athlète positif à la CERA.
Ricco dit "le Cobra" cessera de piquer pendant un moment.
Riccardo Ricco a été suspendu 2 ans pour dopage. "Le cobra" de 25 ans avait été contrôlé positif à la CERA, une version améliorée de l'EPO pendant le Tour de France 2008.

Le Comité national olympique italien (CONI) a infligé une
suspension de deux ans au cycliste Riccardo Ricco, contrôlé positif
à l'EPO pendant le Tour de France 2008, a indiqué à l'AFP un
porte-parole du CONI Claudio Mele. Cette sanction se décompose en
une suspension de 18 mois pour le dopage à l'EPO lors du dernier
Tour de France auxquels s'ajoute une autre de six mois pour avoir
eu recours au Docteur Carlo Santuccione, selon l'agence Ansa.

Sanction levée en 2010

Ce médecin, soupçonné de pratiques dopantes à l'origine de
l'enquête "Oil for drugs", a été interdit à vie de soigner les
sportifs en décembre 2007. Selon l'Ansa, la sanction sera levée le
30 juillet 2010. Les attendus de la décision n'étaient pas
immédiatement disponibles.



Ricco s'est déclaré "très déçu et amer" par la sanction,
ajoutant qu'il avait espéré "davantage de compréhension".
Concernant le dopage à l'EPO, le tribunal a suivi la réquisition du
parquet qui avait réclamé 18 mois de suspension contre le cycliste
qui a reconnu s'être dopé.



Riccardo Ricco avait été suspendu de toute compétition à titre
conservatoire par le CONI le 31 juillet. Agé de 24 ans, surnommé le
"Cobra", Ricco avait gagné deux étapes du Tour de France, à
Super-Besse et à Bagnères-de-Bigorre avant d'être rattrapé le 17
juillet par un contrôle positif (pratiqué à l'issue de la 4e étape
à Cholet) à la CERA, une EPO à effet retard qui n'avait jamais été
détectée. De nombreux sportifs croyaient cette substance
indécelable. Après avoir nié pendant deux semaines, Ricardo Ricco a
finalement avoué s'être dopé le 30 juillet devant le parquet
antidopage du CONI.

CERA: une analyse qui respecte les règles, selon l'AFLD

L'analyse rétrospective des échantillons de coureurs suspectés
de dopage lors du dernier Tour de France respecte les règles,
souligne jeudi l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD)
qui fait procéder à cette opération depuis le début de la
semaine.



Ces analyses pratiquées au laboratoire de Châtenay-Malabry
"consistent à appliquer en milieu sanguin la méthode bien connue de
détection par focalisation isoélectrique de l'EPO recombinante et
visent principalement à la détection de l'EPO dite CERA", explique
l'AFLD dans un communiqué.



Cette méthode, jusqu'à présent principalement appliquée aux
échantillons urinaires, "peut cependant être utilisée avec la
même fiabilité dans une matrice sanguine, ainsi qu'en attestent les
publications scientifiques dont elle a déjà fait l'objet, même si
les moyens disponibles jusqu'alors tendaient à privilégier, pour
des raisons pratiques, les analyses portant sur des échantillons
urinaires"
, détaille l'Agence française.



L'AFLD précise également que des fractions de ces mêmes
échantillons ont été confiées au laboratoire de Lausanne afin que
"ses équipes puissent mettre en oeuvre le test en cours de
développement avec le groupe pharmaceutique Roche, avec le soutien
de l'AMA (Agence mondiale antidopage). Ce test est fondé sur une
méthodologie différente et complémentaire"
.

Des résultats fiables

L'Agence française observe que les échantillons ont été
"conservés dans les conditions garantissant leur intégrité" et
indique avoir ciblé des "cyclistes pour lesquels divers éléments
justifient une investigation complémentaire", à partir notamment
des paramètres intégrés dans le passeport sanguin des coureurs par
l'Union cycliste internationale (UCI).



Le délai de prescription fixé à huit ans par le code mondial
antidopage est respecté dans cette affaire, mentionne l'AFLD qui
rappelle qu'en cas de résultat positif, elle en avertira le coureur
concerné (pour les sportifs étrangers, par le biais de son
organisation nationale antidopage) et ouvrira une procédure
disciplinaire.



"Une fois acquise la preuve de cette information du sportif,
l'AFLD informerait également les autres parties prévues par
l'article 14.1 du code mondial antidopage (organisation nationale
antidopage, fédération internationale, AMA). En tout état de cause,
l'AFLD n'effectuera pas de communication nominative publique des
résultats avant la notification aux sportifs", annonce l'Agence
française.



"Ces analyses rétrospectives permettront à l'AFLD de disposer de
résultats scientifiquement fiables, que ceux-ci soient positifs ou
négatifs", estime-t-elle en conclusion.



afp/bao

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Bruyneel: Contador restera chez Astana

Johan Bruyneel, manager de l'équipe Astana, a affirmé que l'Espagnol Alberto Contador, vainqueur du Tour de France 2007, restera dans la formation qu'a rejoint l'Américain Lance Armstrong de retour à la compétition.

"J'ai lu que des équipes étaient intéressées par Alberto. Mais il a signé un contrat avec Astana jusqu'en 2010. Alors que la plupart des coureurs ont signé pour deux ans, c'est lui qui a insisté pour un contrat de trois ans», a déclaré Bruyneel cité par un communiqué d'Astana faisant le point sur la situation de l'équipe désormais confrontée à une abondance de leaders.

«Alberto restera dans l'équipe les deux prochaines saisons. C'est assez simple: il y a un contrat et il n'y a pas d'options pour le lever», a assuré le manager de la formation à propos de son coureur, «le meilleur du monde actuellement».

Vainqueur cette saison du Giro et de la Vuelta, Contador a déclaré la semaine passée qu'il était prêt à revêtir un autre maillot s'il n'avait pas la certitude que l'équipe se mettrait à son service. L'Espagnol a fait part aussi de ses «doutes» sur la cohabitation avec Armstrong, le septuple vainqueur du Tour de France qui a annoncé récemment son intention de gagner une huitième fois l'épreuve.

«Je suis employé par nos sponsors kazakhs, pas par Alberto Contador, Lance Armstrong ou un autre coureur», a déclaré Bruyneel. «Les intérêts de l'équipe sont la priorité. Le coureur le plus fort sera soutenu, quel que soit son nom ou son passé».

afp/bao